jeudi 30 janvier 2020

Le retour de Lola

Vous souveniez-vous de Lola ? Une jolie malgache que j'avais séduite par miracle en la faisant vibrer à coup de surnaturel et d'autres évènements forts en émotion ?
Moi, en tout cas, je m'en souvenais. Je la suivais de temps en temps, de loin, sur les réseaux sociaux, chaque photo de vacances me permettant de me remémorer ces journées lointaines passées en sa compagnie et son corps ferme et délicieux que je pris tant de plaisir à explorer et à posséder l'espace de quelques instants. Elle était partie pour vivre sa vie loin de moi, qui ne pouvais pas lui offrir ce qu'elle voulait... C'était le jeu. Il me restait ces magnifiques souvenirs et, elle, sans doute m'avait-elle sinon oublié, au moins rangé dans un coin de sa mémoire pour toujours...

Et bien, un beau matin, quelle ne fut pas ma surprise en constatant une visite de la belle sur mon profil LinkedIn, comme ça, plus de 8 ans après notre dernier contact !
Considérant cette visite comme un signe évident, j'entamai une conversation et nous nous mettions d'accord pour un déjeuner quelques jours plus tard.
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Souhaitait-elle juste évoquer quelques bons souvenirs passés, m'en voulait-elle pour une raison ou pour une autre ou au contraire, comme moi, avait-elle très envie de reprendre, 8 ans plus tard, la jolie histoire que nous avions laissée en suspens ? Je m'en étais en tout cas remémoré quelques détails grâce à ce blog !

Oh, quel bonheur de la revoir, si semblable au souvenir qu'elle m'avait laissé. Elle a presque trente ans aujourd'hui alors qu'elle en comptait alors à peine plus de 20, mais elle n'a pas changé, toujours aussi mignonne et athlétique. Touchante dans ses sourires, excitante par ses regards, et un corps qui n'a pas perdu de son attrait, bien au contraire : si elle est toujours aussi musclées du bas, sa poitrine me semblait un peu plus volumineuse que dans mon souvenir. Bref, que du bonheur !
Très vite, en quelques secondes à peine, je sus dans quel état d'esprit elle était. Et c'était cool. Elle voulait de moi mais ne savait pas trop quel serait mon désir. Je décidai évidemment de laisser planer le doute durant la conversation...

On se raconta rapidement nos 8 dernières années, elle est retournée avec son copain de l'époque, qu'elle avait quitté pendant notre relation et ne l'a plus trompé depuis. Je n'ai pas fait étalage de toutes mes conquêtes, mais n'ai pas feint la vertu non plus... Je lui ai juste laissé entendre que certes j'étais toujours aussi infidèle, mais que je cherchais avant tout une relation stable avec une seule maîtresse à la foi et que j'avais ainsi enchaîné plusieurs autres relations mais souvent sur des périodes longues et que ces histoires s'étaient toujours terminées à regrets... Vous le voyez, ce n'est qu'une entorse toute relative à la vérité.
J'ai vite compris qu'elle gardait de notre relation un très bon souvenir, que j'étais toujours dans son cœur et que manifestement, elle n'avait pas retrouvé chez son conjoint les émotions que je lui avais procuré... Bref, elle se voyait bien dans le rôle de cette maîtresse idéale que je lui dépeins habillement.

Ça m'a beaucoup fait penser à Malika tout ça. D'abord la drôle de similitude dans la façon dont elle m'a retrouvé (encore LinkedIn, décidément, c'est plus discret et tout aussi efficace que Tinder pour les rencontres extra-professionnelles !), et puis ce retour motivé pour moitié par la nostalgie et pour l'autre moitié par une volonté d'enfin reprendre bien son pied au lit.

Je ne la fis pas patienter plus longtemps et, après une petite ballade digestive, je l'embrassais fougueusement et longuement dans un parc proche de son boulot pour terminer électriquement cette belle pause déjeuner. Elle était tellement chaude qu'elle me laissa entendre qu'elle pourrait bien ne pas retourner au travail si j'en avais envie ! Bon, l'envie ne manquais pas c'est certain, mais la logistique ne suivait pas, j'étais attendu à l'école pour récupérer ma progéniture moi... Il nous faudrait donc patienter, mais, ne t'inquiète pas tsara Lola, pas longtemps...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire