jeudi 25 novembre 2010

Après-midi de rêve avec Aicha...

Nous avions convenu de nous revoir dans le même restaurant que lors de notre dernier déjeuner en tête à tête, qui avait conduit à notre premier kiss-close un peu mouvementé... Aicha avait été tellement peu claire que je n'étais pas sûr qu'elle vienne et ce fut une première victoire quand je la vis arriver avec quelques minutes de retard...

Ce restaurant est un peu à l'écart mais certains collègues peuvent y avoir des déjeuners... Quelle erreur ! Certains étaient dans la salle et, pour éviter qu'ils ne nous voient, nous nous sommes de suite séparés sans dire un mot : j'avais posé mon après-midi et il y avait des chances qu'elle aussi (je n'en étais toujours pas sûr...), si on nous avait vu déjeuner ensemble et ne plus reparaître tous les deux, cela aurait probablement fait jaser... Malheureusement, j'ai perdu Aicha de vue, mais j'étais tellement stressé par le fait d'avoir été vu avec elle que passer le reste de l'après-midi en sa compagnie m'importait peu pour le moment... Je réussis à me faufiler discrètement hors du restaurant sans attirer trop l'attention et je l'attendis à la sortie. Elle y parut quelques secondes après et nous nous enfuîmes ensemble dans une direction au hasard qui nous conduisit dans un endroit un peu isolé...

Aicha semblait à la fois aussi stressée que moi (elle me disait craindre pour sa réputation) mais aussi assez émoustillée par ces sensations que nous venions de vivre... Après quelques kinos et autres taquineries, je l'isolai dans un escalier désert, caressai ses cheveux et l'embrassai... Elle résista moins que la première fois, et, après quelques minutes de lutte (tout de même, ce n'est pas une facile), finit par se laisser complètement faire... C'est comme si son esprit se refusait à se donner à moi mais que son corps ne parvenait pas à résister à ces plaisirs : ses mains et ses bras tentaient de me repousser mais ses lèvres me rendaient mes baisers... Je le compris quand elle m'expliqua que j'étais en train de la piéger, et que tous les hommes qui avaient réussis à la posséder avaient réussi grâce à la ruse... Consciemment ou inconsciemment, elle me donnait les clefs pour la posséder : je ne devais pas expliciter que nous allions à l'hôtel coucher ensemble...

Je jouai donc ce jeu, lui demandant de me faire confiance et la conduisant officiellement au cinéma... Nous prîmes le métro direction ce fameux petit hôtel que m'avait fait découvrir Malika et que j'avais expérimenté avec Honorine, qui a l'avantage de ne pas avoir besoin d'être réservé. Arrivé devant, elle parut réellement affectée et en colère que ce ne soit pas un cinéma, elle grogna que je dise que nous prenions une chambre jusqu'à 19 heures, cru passer pour une salope devant des employés maghrébins quand je posai ma main sur sa hanche pour la laisser entrer dans l'escalier et me demanda de ne plus jamais faire cela quand nous montions... Toujours est-il qu'elle était avec moi dans la chambre, assise sur le lit, et que si elle répétait à l'envie : "Emmanuel, pas de sexe, y'aura pas de sexe Emmanuel" (oui, elle connaît mon vrai prénom, elle travaille avec moi tout de même...) mais j'avais bien compris ce qui allait advenir de ces vœux pieux...

Ce ne fut toutefois vraiment pas simple de faire tomber ses dernières barrières, et chaque vêtement enlevé était le fruit d'une bataille laborieuse, jusqu'à ce que, allongés l'un contre l'autre, elle poussa un soupir de plaisir lorsqu'elle sentit ma jambe se glisser entre ses cuisses et effleurer son sexe... Elle me dit même pour paraître s'excuser : "tu as trouvé un point faible"... Autant vous dire que j'ai exploité cette découverte à outrance... Elle finit par se glisser sous les draps pour cacher sa nudité et je vins me blottir contre elle, l'embrassant plus que jamais et mes mains la caressant de plus en plus... Aicha a des seins qu'elle n'aime pas : lourds, elle les qualifie de "gras" mais ils sont simplement gros et plutôt fermes en fait, avec un petit téton clair que je m'empressai de stimuler doucement... Son sexe aussi est une bonne surprise, parfaitement épilé, il est bombé et cache complètement ses lèvres, plutôt fines et fermes... Elle refuse dans un premier temps que je la caresse ou que j'aille l'embrasser à cet endroit, elle veut que je reste contre elle... Malgré ses réticences (je vous passe les errements et autres bagarres...), je finis par réussir à trouver un préservatif dans mon sac et, couché sur elle, je la pénètre lentement... Sa chatte est très serrée et, autant qu'on puisse en juger à travers le latex, ferme et douce... Divine surprise : elle est tellement excitée qu'elle jouit en moins d'une minute, sans faire de bruit et soudainement mais dans une apnée impressionnante... J'ai été tellement surpris que je n'ai pas compris tout de suite qu'Aicha avait joui et je continuai à la prendre, serré contre elle, mes mains caressant successivement ses fesses et ses gros seins sensibles... Ce n'est qu'après mon orgasme qu'elle me chambra un peu en me demandant : "tu as jouis ? " "Oui" répondis-je, "et bien pas moi !" dit-elle avec une moue faussement boudeuse... La transition fut aisée vers une suite logique : "et bien je vais arranger ça" lui dis-je avant de vouloir descendre dévorer son sexe imberbe... Mais elle me retint et voulut que je la caresse... Ce que je fis mais je finis par la convaincre que ce serait plus agréable avec ma bouche... Elle ne résista pas longtemps aux caresses régulières de ma langue sur son clitoris excité couplées aux doux aller-retours de mon index dans l'entrée de son vagin... Elle jouit encore une fois subitement et silencieusement...

Nous discutâmes un peu par la suite, et je lui avouai que c'était pour moi la première fois que je parvenais à faire jouir une partenaire en la pénétrant... En effet, mes trois précédentes partenaires : Malika, mon épouse Caroline et Honorine ne m'avait jamais offert ce plaisir (tout comme elles ne se l'étaient jamais offert à elles-mêmes d'après ce que je sais de toutes les trois...) La tonalité de la conversation était cependant plus à la culpabilité et aux reproches qu'à une réelle complicité, mais je balayais tous ces aspects négatifs avec une bonne humeur communicative et des bisous, toujours des bisous, des tendresses et des caresses... Aicha paraissait être une adolescente, malgré ses 32 ans bien tassés (qu'elle m'avoua à l'occasion, impossible de connaître son âge auparavant, elle m'avait dit tout et n'importe quoi), elle adorait cette sensation de complicité qui naissait entre nous et surtout, elle était folle de toutes ces attentions et, quoiqu'elle en dise, elle aimait le sexe et les sensations qu'il lui procurait, je l'avais senti dès nos premiers baisers où elle s'était mise à trembler de la tête aux pieds...

Pendant que nous parlions, nus l'un contre l'autre, je caressais doucement tout son corps que j'étais encore en train de découvrir. Nous aimions ça tous les deux et, progressivement, les caresses se firent plus insistantes et plus précises, les bisous redevinrent des baisers (même si elle cachait sa langue que je ne pus qu'effleurer une fois ou deux... "Pudeur marocaine" me dira-t-elle, "réserve de plaisir et découvertes à venir" pensai-je...) et je me retrouvai de nouveau ma bouche entre ses cuisses, mes mains sur ses fesses et ses seins, à lui faire le cunnilingus le plus doux que je puisse, très progressif mais sans jamais de régression sur le rythme ou sur les zones explorées... Son plaisir vint logiquement plus lentement et progressivement que la première fois, et j'eus le loisir d'aventurer un index à la recherche de son point G que j'eus du mal à cerner, la belle étant largement plus sensible aux caresses autour de l'anus qu'aux stimulations intra-vaginales (tiens, encore une autre "réserve de plaisir" ?)... Ce n'est que quand elle fut au bord de l'orgasme que je le situais et sa découverte coïncida avec la jouissance d'Aicha... Son visage restait angélique et serein malgré les spasmes et la tension qui le parcourait, vraiment, je la trouvai belle quand elle jouissait...

La transition vers une seconde pénétration ne fut pas aisée : Aicha ne m'avait pas laissé le temps de me préparer et je dus renverser mon sac pour trouver un deuxième préservatif, ce qui lui laissa le temps de reprendre ses esprits et de recommencer à faire mine de refuser tout autre rapport... Évidemment, même elle n'y croyait plus trop. Elle fut insistante sur le fait qu'elle ne voulait pas de préservatif cette fois-ci, mais je ne cédai pas et je la jetai ventre sur le lit (elle aime lutter et je dus m'y employer) avant de la prendre en levrette... Son sexe était bien mouillé par l'excitation et, dans le flot de paroles qu'elle débitait à ce moment, je crus même percevoir une demande de sodomie (quelque chose comme un "non, pas celui-ci, pas par là...") Cela me semblait un peu osé de m'exécuter sans lubrifiant approprié mais elle avait tellement insisté sur le fait que les marocaines font tout pour conserver leur virginité avant le mariage que je me dis qu'elle était peut-être coutumière du fait... Elle se ravisa cependant d'un "non, pas par derrière.." plus explicite et je la pris donc de manière plus traditionnelle qui me convenait tout aussi bien (je n'ai pas une grande expérience de la sodomie et honnêtement, ça n'a jamais été super...)

Ce fut un coït génial, je me sentais parfaitement bien, nous bougions en harmonie et la vue sur les fesses d'Aicha ainsi offertes, sur sa taille et son dos cambrés par l'effort, mmhhh... Heureusement que j'avais déjà éjaculé une demi-heure plus tôt et que je restait concentré pour retarder mon plaisir... Grand bien m'en pris puisque cette fois, j'eus tout le loisir de bien sentir arriver, en quelques minutes seulement, un autre orgasme chez Aicha quand je me mis à accélérer le mouvement et à faire preuve de moins en moins de ménagement, gonflant mon sexe au maximum pour remplir complètement sa chatte serrée... Bon dieu quel pied que de la voir jouir, depuis le temps que j'attendais ça, j'en étais arrivé à un point où je pensais que je ne serais jamais capable de faire jouir une femme de la sorte... Ce fut presque plus jouissif que mon orgasme que je ne mis pas longtemps à connaître juste après, provocant l'inquiétude d'Aicha de m'entendre faire plus de bruit qu'elle jusqu'à ce que je m'écroule sur elle, vidé au propre, au figuré et libéré d'un poids que j'avais porté durant des années...

Aicha aussi était aux anges, elle ne voulait plus me quitter et se mit elle aussi à m'embrasser, à me caresser et à me dire des mots doux. Je la trouvais de plus en plus belle... Évidemment, elle me dit que ce n'était pas bien, et qu'il fallait que nous arrêtions si je ne voulais pas qu'elle tombe amoureuse de moi... Mais je crois que le mal était déjà fait quand je voyais la façon avec laquelle elle me regardait. Nous étions tellement complice sur le moment que peu de temps après, elle brancha le haut-parleur de son téléphone pour écouter le message que son mari lui avait laissé pendant que nous en faisions un cocu (je sais, ce n'est pas très gentil, mais je l'écris tel que je l'ai pensé... Il y a toujours une espèce de fierté idiote et machiste à prendre la femme d'un mec que je ne connais certes pas, mais qui a un statut, un bon poste, un gros salaire, des responsabilités et qui est censé être un mari parfait... C'est vraiment puéril mais ça a ajouté à mon bonheur sur le coup...)

Nous avions encore un peu de temps avant de devoir regagner nos pénates et nous le passâmes à nous serrer l'un contre l'autre et à nous embrasser dans l'intimité de cette chambre d'hôtel, en sachant bien qu'il faudrait feindre de nous ignorer dès que nous en sortirions et surtout les jours qui viendraient au travail... Cela terrorisait Aicha et nous nous mîmes d'accord sur la conduite à suivre (en gros, éviter tout contact dans un premier temps semblait la meilleure chose à faire, à défaut d'être la plus facile...) et le discours à tenir en cas de questions ou d'allusions sur notre déjeuner et notre absence simultanée... Aicha continuait de dire que je l'avais piégé et qu'elle n'était pas une femme facile, tout comme elle m'assurait que nous ne recommencerions jamais... A l'heure où j'écris ces lignes, je ne peux pas assurer que cela ne sera pas le cas, mais le fait qu'elle m'ait répété une bonne centaine de fois : "pas de sexe, il n'y aura pas de sexe entre nous Emmanuel" durant l'après-midi, même au beau milieu de nos ébats, me font prendre ces prédictions un peu à la légère...

Nous finîmes par nous séparer le plus anonymement possible devant la bouche de métro, le cœur léger, comme dans un rêve... Ce que je ressentais ressemblait à une espèce de paix intérieure : j'étais comblé de plénitude et de sérénité d'avoir obtenu ce qui m'obsédait depuis quelques semaines et de savoir que je l'aurais sans doute encore, après avoir été dévoré d'impatience, de stress et de doutes...

4 commentaires:

  1. Superbe texte !
    Tu devrais mettre les dates on se perd un peu dans la chronologie ;-)

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  2. Oui, tout est mélangé, mais la chronologie est simple en fait...
    Jeunesse avec Malika que je quitte pour mon épouse Caroline que je trompe en premier avec Malika. Rupture avec Malika, relation avec Honorine qui rompt, puis Aicha vient à son tour bouleverser ma vie... On en est là, ce texte relatant des évènements de début novembre 2010, ce qui explique la fraicheur de mes souvenirs et le fait que vous trouviez ce texte superbe, ce dont je vous remercie beaucoup !

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  3. Ah oui c'est en effet assez simple. Mais donc je vois que vous ne faites jamais de rencontre sur internet. vous remarquerez que Mariposa ,Cristina (et moi) n'ont pas fait leurs rencontres dans la "vraie" vie !
    une idée à méditer pour enrichir votre vie que vous trouvez pauvre m'avez vous dit quelque part ..

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  4. Je ne trouve pas ma vie pauvre et mon emploi du temps n'est pas extensible à volonté non plus de toute façon, mais c'est vrai qu'Internet est une source d'aventure inépuisable qu'il est dommage de ne pas utiliser...
    Cependant, il y a un frein énorme à utiliser les sites de rencontre de mon point de vue, c'est la nécessité, pour un homme en tout cas, de devoir agir à visage découvert, car sans photo, pas de contact... La discrétion est pour moi essentielle et je ne peux pas me permettre qu'une collègue ou une amie de ma femme célibataire ne voit mon profil ! Si vous avez des astuces ou des adresses qui permettent de contourner ce problème, n'hésitez pas, je suis preneur !

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