samedi 20 novembre 2010

Drague sur Messenger avec Aicha, ma charmante collègue marocaine...

Aicha est une stagiaire qui a intégré un service voisin du mien en juillet dernier. Lorsqu'elle avait fait le tour de l'étage présentée par ses supérieurs, je l'avais trouvé plutôt mignonne. C'est une marocaine, berbère pour être précis, d'environ 1m70 avec un visage fin, des yeux noirs et rieurs et une poitrine opulente même si elle fait tout pour bien la cacher, le bas du corps étant plutôt fin sans être particulièrement musclé. On lui donnerait facilement 25 ans alors que son état civil en révèle 32... Notons-la HB 7 parce qu'elle ne veut pas faire d'effort, mais c'est à mes yeux un potentiel canon.

Lors de ses premiers mois de stage, j'avais très peu de relations avec elle, même si elle semblait se rapprocher de moi à la moindre occasion et était manifestement impressionnée par mon statut dans l'entreprise. En plus, j'étais en relation avec Honorine et portait donc un peu moins d'attention aux autres filles... Cependant, je me suis toujours montré gentil, joueur et taquin avec elle.

Aicha a eu beaucoup de mal à s'intégrer à son équipe, que je côtoie quotidiennement : ils lui reprochent de ne pas se souvenir des prénoms, de mal parler anglais ou même français et, surtout, pour une raison qui m'échappe encore, c'est devenu rapidement leur souffre-douleur, ils se moquent d'elle à la moindre occasion, parfois méchamment et de plus en plus ouvertement, ce qui, malgré l'indifférence qu'elle feint, la blesse profondément... C'est à ces occasions que je me suis rapproché d'elle, et nous avons commencé à échanger, de plus en plus régulièrement, grâce au système de messagerie instantanée de l'entreprise qui pourrait s'apparenter à MSN Messenger,  à propos des quolibets dont elle faisait l'objet. Elle s'est donc rapidement confié à moi, et mon plus gros challenge a été de me montrer gentil et compréhensif tout en prenant garde de ne pas tomber dans la "Friend Zone", c'est-à-dire de ne pas devenir l'ami sympa à qui on raconte tout mais avec lequel on n'imagine pas un instant jouer à la bête à deux dos...

Pour ce faire, la meilleure solution consiste à sexuer la conversation, à parler progressivement de sujets personnels qui touchent de plus en plus la sensualité, à utiliser un vocabulaire sensuel, des tournures ou des remarques ambiguës et à double-sens... Je l'ai fait à chaque occasion. Difficile cependant de jouer à ce jeu de manière uniquement écrite avec une fille dont le français n'est pas la langue maternelle et qui n'en maîtrise pas toutes les subtilités... J'ai manqué parfois de doigté dans la calibration de mes propos, et une des remarques qui m'a fait perdre beaucoup de points a été de lui dire : "mais dis-moi, tu ne serais pas en train de me draguer par hasard, tu sais que je suis marié ?"... C'est une phrase, un peu taquine, qui convient lorsqu'on drague une fille et qu'on veut renverser le rapport réel en se faisant passer pour le prix, mais ce genre d'arguments doit être manié avec précaution... En effet, dans l'exemple d'Aicha, qui n'avait pas une grande confiance en elle (on parle de LSE, Low Self Estim), elle l'a prise au premier degré, s'est excusé plusieurs fois, et il m'a fallut ramer plusieurs jours pour retrouver le même niveau de confiance et d'interaction qu'avant cette remarque malheureuse...

Malgré ces quelques déboires, j'appris beaucoup sur elle et elle me montra de nombreux signes d'intérêts, une forte complicité, de plus en plus de contacts physiques apparemment anodins (kinos), comme des bras que l'on saisit pour se parler ou des mains effleurées et une aisance à me parler de sujets intimes, comme ses précédentes aventures... Une de nos discussions nous entraîna même sur le fait qu'elle cherchait, conformément à sa lecture "inversée" du Coran, 3 autres hommes et que parmi eux, il lui en fallait précisément un qui faisait mon métier... Bref, la température a bien monté en quelques semaines de discussion et, alors que l'occasion se présenta (un jour semi-férié où nous ne serions presque que tous les deux dans le bureau), je l'invitai à déjeuner en tête-à-tête à la cantine...

J'avais préparé quelques sujets de discussion un peu chauds pour ne pas me retrouver à sec (j'ai toujours une ou deux idées différentes, si bien que si un blanc s'éternise un peu trop, je ré-embraie sur ce sujet, qui certes est parfois complètement différent de ce qu'on disait auparavant, mais qui permet de rebondir et d'amener la conversation là où on souhaite qu'elle aille...) et l'interaction fut à l'image de ce qu'elle avait été les jours et les semaines précédentes sur le tchat : chaude, pleine de sous-entendu, mais jamais bien franche : je me rendis compte qu'Aicha était une reine pour manier le chaud et froid, pour se faire désirer tout en ne se livrant pas... La suite allait malheureusement me donner raison : dès que je me montrai un peu trop direct ou insistant, elle ne répondait plus sur le tchat, comme si elle se satisfaisait et se nourrissait de l'intérêt que je lui portais, flattant ainsi son ego à peu de frais... Par ailleurs, je commençai à me sentir de plus en plus vulnérable et à penser à elle de plus en plus souvent, mon humeur pâtissant de ses refus ou s'émerveillant de ses signes d'intérêt...

Il était temps de réagir pour ne pas perdre mes moyens et par là-même ma capacité d'attraction : nous avons convenu d'un autre rendez-vous deux semaines plus tard et j'ai tenté moi aussi de jouer le chaud et froid jusque là, répondant à un froid de sa part par du silence ou de la froideur moi aussi, le tout avec un succès en dents de scie et un impact sur mes émotions de plus en plus important, il était temps que l'on discute sérieusement en tête à tête, car, à part durant ce déjeuner qui se profilait, cela semblait impossible...

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