Une troisième soirée de jambes en l'air avec Honorine

Malheureusement, je dois avouer que je ne me souviens plus très bien de mes ébats avec Honorine de ce jour de septembre... Pourtant, ce devrait être plus frais que les relations précédentes, la première comme la deuxième fois, qui restent plus précises dans ma mémoire... J'espère que ce n'est pas l'accoutumance déjà !

Je me souviens que je l'ai attendu très longtemps, elle avait au moins une heure et demie de retard et, quand elle m'a appelé, j'ai feint un air détaché et une envie de faire les boutiques qui tombait bien... En fait, je l'ai attendu nerveusement, incapable de mettre à profit ces instants libres pour aborder d'autres filles (pff, toujours cette foutue timidité)... J'ai toutefois réussi à la faire patienter encore 5 minutes avant de la rejoindre... Son humeur était encore une fois boudeuse, elle n'a pas un caractère facile, et elle râlait un peu sur tout, sur le temps (il pleuvait un peu) et sur le fait que je ne lui avais pas apporté de parapluie ! Mais je pense qu'elle joue plus ce personnage et j'avais fini par la détendre et la rendre plus agréable en l'envoyant un peu balader et lui disant d'"arrêter de faire sa princesse"... Je crois que son attitude constituait plus un test, une façon de savoir si j'aurais les couilles de lui faire comprendre qu'elle ne devait pas se comporter ainsi ou si au contraire j'étais tellement en manque que je me plierais à ses caprices... Pff, pas facile tout de même les gonzesses...

A l'hôtel, je me souviens qu'Honorine a joui deux fois grâce à ma langue qu'elle adore sentir se glisser entre ses cuisses, aidée par mes doigts indiscrets et de plus en plus baladeurs (elle est par exemple particulièrement sensible à des caresses sur son mont de Vénus pendant le cunnilingus et adore que je stimule son col de l'utérus juste avant son orgasme...), et nous avons fait l'amour deux fois... J'étais déçu de ne toujours pas réussir à l'amener jusqu'à l'orgasme pendant que je la pénétrais... Elle aussi commençait à bien me connaître maintenant et m'avait procuré un premier orgasme tonitruant grâce à des caresses bien ciblées sur mes tétons pendant que je la prenais... J'avais tenté de l'en empêcher la seconde fois pour que cela dur plus longtemps mais, malgré une pénétration beaucoup plus longue et intense, elle ne s'était pas du tout approché de la jouissance...

Après nos ébats, nous sommes allés manger dans un restaurant asiatique du quartier et je lui ai expliqué ce qui m'embêtait dans cette situation, elle m'a alors rassuré en m'expliquant qu'elle ne jouissait jamais vaginalement et qu'elle adorait la manière dont nous faisions l'amour : son plaisir d'abord, puis le mien... Et elle me reprocha d'avoir tenté de l'empêcher de me caresser comme elle le désirait la seconde fois... Bref, nous accordions tranquillement nos violons autour d'un canard laqué afin de nous assurer que la prochaine fois soit encore meilleure ! J'adore arriver à ce niveau d'entente et de complicité à partir duquel la pudeur commence à disparaître et où chacun guide l'autre pour maximiser son plaisir... De plus, un faux pas ou une maladresse ne risque plus de vous coûter la relation, comme ça peut être le cas lors de la phase de séduction... Nous nous charriions également gentiment : je lui dis que je n'allais pas l'entretenir et lui demandai de payer le repas, elle me répondit en riant ce que disent les jeunettes africaines qui vivent aux crochets d'européens crédules : "d'accord mais fini tac-tac..."

Malgré cette apparente bonne humeur, Honorine était tendue, elle avait une peur irraisonnée d'être espionnée par un ami de son mari alors que nous étions dans un quartier improbable, ne voulait pas que nous fixions un autre rendez-vous pour ne pas avoir le sentiment de trahison à supporter jusqu'à cette date et elle appréhendait de plus en plus le moment où elle se retrouverait seule avec son époux... Pourtant, il la faisait souffrir en la trompant sans la moindre gêne : il découchait lorsqu'ils étaient en vacances à Madagascar, au vu et au su de toute sa famille... Mais bon, il faut croire que les femmes aiment ceux qui les font souffrir... Je ne dois pas être assez salaud parfois !