mardi 16 novembre 2010

Troisième rendez-vous avec Honorine : on va à l'hôtel ?

Il ne fut pas évident de trouver un créneau commun pour revoir Honorine, cette jolie serveuse malgache trentenaire que j'avais embrassé lors de notre second rendez-vous : elle devait rentrer au pays pour deux mois à peine deux semaines après ce premier kiss-close, et elle avait encore beaucoup de choses à préparer... Cependant, elle avait manifestement très envie de me voir avant de quitter la France et nous nous arrangeâmes pour se réserver une après-midi deux jours seulement avant la date prévue de son départ... Ce fut de loin le rendez-vous le plus étrange et avec le plus de rebondissements que l'on puisse imaginer...

J'avais encore une fois posé mon après-midi et prévenu ma femme avec une excuse bidon mais crédible (afin d'éviter une déconvenue éventuelle en cas d'appel inopiné au bureau et pour ne pas avoir à mouiller un collègue pour trouver un alibi : mieux vaut toujours éviter d'avoir à compter sur autrui dans ce domaine), mais je n'avais aucune idée des disponibilités réelles de la demoiselle... Finalement, en réponse à mon appel une petite heure plus tôt, je finis pas avoir un message sur mon répondeur vers 13 heures, mais cet appel aurait dû me faire l'effet d'une douche froide : elle avait l'air dégoûtée et peu motivée : elle venait juste de sortir du travail et avait deux rendez-vous à divers endroits de Paris (dont le premier à quelques stations de métro de chez moi) et il avait surtout un énorme problème d'après elle : ses règles venaient de débarquer...

Soupçonnant un BS (un Bitch Shield, un de ces tests que les demoiselles nous font en permanence passer plus ou moins consciemment pour tester notre motivation et notre "alpha-attitude"), d'autant plus qu'Honorine est assez forte en "chaud et froid", je la rappelle illico en lui expliquant que cela m'importe peu et que je souhaite avant tout passer du temps avec elle : je propose de la retrouver à la station de métro après son premier rendez-vous... Une heure plus tard, nous sommes tous les deux sur le quai et je la trouve magnifique : elle est apprêtée, finement maquillée et porte une robe noire moulante qui laisse apparaitre ses jolies jambes musclées, qu'elle trouve un peu trop courtes mais qui me font réellement fondre... Je joue aussi un peu le chaud et froid en ne lui faisant que la bise et en la taquinant une bonne dizaine de minutes avant de l'embrasser vraiment dans le métro qui nous transporte vers le lieu de son second rendez-vous, le lieu le plus improbable qui soit pour une après-midi galante : l'Ambassade de Madagascar ! La belle doit y retirer les visas pour ses enfants qu'elle emmène en vacances et me dit en avoir pour une vingtaine de minutes...

Pour ne pas paraître trop needy (ou collant), je prétexte une course dans le quartier (à la Poste je crois) et lui dis que nous nous retrouverons là-bas après son rendez-vous... En fait, je la retrouverai bien là-bas mais nous passerons quelque chose comme 3 heures dans l'enfer de l'administration malgache en France : une organisation peu efficace et un je-m'en-foutisme flagrant combinés à un rythme africain qui aurait raison de n'importe quelle patience européenne mais qui semble relativement normal aux yeux des ressortissants présents sur les lieux... Cette attente, couronnée de succès contre toute espérance (en tout cas pour moi...) a toutefois le mérite de nous permettre de beaucoup parler et de nous rapprocher sérieusement : nous agissons comme un vrai petit couple, tantôt je tente de la rassurer sur l'issue de la démarche, tantôt elle me calme en me disant que râler nous coûterait quelques heures d'attente supplémentaire, et nous nous isolons quelques temps pour nous bécoter et nous caresser bras, dos et cuisses nues, ce qu'Honorine adore que je lui fasse, louant la douceur de mes mains et la sensualité de mon toucher... Tiens, nous avons même partagé littéralement une cigarette : c'était la toute première fois de ma vie que je tirais deux bouffées... A trente ans, il était temps, non ?

Dans l'euphorie d'avoir enfin les passeports prêts pour ses enfants, Honorine est finalement disposée à envisager mes avances d'un esprit plus libéré, et elle est finalement prête à passer outre le tabou de ses règles pour accepter de me suivre à l'hôtel... Il me faudra bien une heure d'appels de plus en plus désespérés pour dégoter un hôtel libre et qui convienne à la dame (j'en avais trouvé un dans la rue où habite sa belle-mère, pas de bol...) Nous mettons le cap sur la Porte de Clignancourt et son Hôtel Ibis en faisant un petit détour par une pharmacie...

Nous voici enfin dans la chambre, nous nous enlaçons longuement et profitons de ce moment avec douceur et délicatesse, savourant d'avance le moment terrible que nous allons enfin vivre, après tant d'incertitudes et de rebondissements qui l'ont rendu à certains moments si improbable et hypothétique...

J'avais prévu une surprise pour Honorine, une idée que Malika m'avait donné la première fois que nous avions refait l'amour ensemble : j'avais apporté une petite bouteille d'huile de massage, c'était en plus un petit rappel à notre premier baiser qui avait fait suite à un massage improvisé sur une terrasse, et Honorine aimait tellement le contact de mes mains douces sur sa peau qu'elle ne pourrait qu'apprécier ce petit bonus... Je l'effeuille donc lentement et progressivement et caresse doucement sa peau nue, profitant de chaque détail que je découvre, de ce tatouage sur l'épaule, de cette tâche de naissance au dessus des fesses, de cette sensibilité toute particulière dans la nuque et au bord de l'oreille que je commençe à taquiner du bout de la langue... Je sens que je suis un peu trop patient pour ma maîtresse qui se dandine et râle de plus en plus, le bas est donc vite déshabillé et je joue avec mes doigts sur son sexe rasé... Honorine est manifestement très sensible et les moindres effleurements et caresses la font se tendre de plaisir. Sa situation menstruelle ne me permet pas d'aller la dévorer, mais il ne me faudra guère plus de trois minutes pour la faire jouir en ayant à peine eu le temps de caresser ses petites lèvres et son clitoris, pendant que je lui dévore le cou et l'oreille... Je ne sais pas d'ailleurs lequel des deux lui fait le plus d'effet !

Je bande alors comme un dingue, le moindre effleurement de mon sexe contre les cuisses chaudes et douces d'Honorine provoque des débuts de spasme dans ma prostate... Je suis déjà à moitié ailleurs et une divine torpeur m'étourdit progressivement... J'embrasse Honorine à pleine bouche quand je la pénètre de face, ses jambes autour de ma taille, après un é-nième et ultime Bitch Shield [Note de bas de page]... Divine surprise, malgré ses deux enfants, Honorine a une petite chatte serrée et musclée, la plus étroite que je connaisse et la pénétrer est à la fois doux et violent... Elle aime ça au moins autant que moi et est dans un état d'excitation intense, elle adore et sait le montrer... Elle me caresse tout le corps et il me faut vraiment faire appel à toute ma concentration pour tenir plus de 5 minutes avant de me laisser aller à une explosion longue et violente quand elle entreprend de m'embrasser les tétons (ça, faut avouer, j'ai vraiment du mal à y résister...)

Juste le temps de reprendre nos esprits et je suis de nouveau couché sur elle, alors qu'elle s'était retournée à plat ventre... Je lui lèche délicatement les petits poils du bas de la nuque tout en caressant doucement l'intérieur de ses cuisses, ses fesses et le bas de son dos, je sens déjà lentement mon sexe se regonfler entre ses fesses... Je la prendrai en levrette à peine un quart d'heure après avoir joui, sauvagement et longuement... Je suis parfaitement décontenancé par l'étroitesse de son sexe et la façon qu'elle a de le contracter en cadence... Son vagin est très musclé mais cela provoque plus de l'agacement de ma part qu'un plaisir réel, d'autant plus que si elle prenait manifestement son pied au début de cette infernale chevauchée, elle semble de moins en moins apprécier ce moment... Je m'épuise dans cette lutte acharnée et la belle aussi, tellement qu'elle finira par demander grâce avant même que nous ne jouissions et qu'elle se plaindra gentiment de douleurs dans le dos... Je ne veux pas en terminer ainsi mais la belle en a eu assez et s'enfuit sous la douche en opposant une fin de non recevoir tacite à ma demande de "me remettre en forme..."

Elle le fera quelques minutes plus tard en me branlant vigoureusement sous le jet d'eau qu'elle aime un peu trop chaude, son corps lisse, ses seins fermes, ses fesses cambrées, son sourire satisfait et ses baisers langoureux achevant de m'exciter complètement...

Malheureusement, il est déjà 20 heures, et les appels répétés de la personne qui garde ses enfants l'obligent à s'enfuir tandis que j'ai une soirée professionnelle prévue... Nous nous quittons après quelques stations de métro quand je me rends compte que je dois faire demi-tour récupérer mon alliance que j'avais laissé sur la table de nuit (mouais... Moyen, non ?) Dans deux jours, Honorine sera à Madagascar pendant 2 mois, autant dire que j'ai intérêt à avoir vraiment assuré si je veux la revoir...

[Note de bas de page] : Au moment de la pénétrer, alors que nous sommes nus serrés l'un contre l'autre, Honorine me résistera quelques secondes en me disant : "Non, non, je ne peux pas... Attends Emmanuel [oui, elle pense que je m'appelle comme ça, elle croit aussi que j'ai une autre adresse et un autre employeur... C'est le meilleur moyen que j'ai trouvé pour éviter que ma femme n'apprenne un jour mon infidélité de la bouche d'une maîtresse indélicate...], attends s'il te plaît, ce n'est pas possible ! Si tu veux j'appelle une copine pour me remplacer mais moi je ne peux pas..." C'est un des Bitch Shield les plus marrants et les plus mignons que j'ai entendu dans le contexte... Et dire qu'il y a quelques années, j'étais tellement un "nice guy" que j'aurais pu les écouter et y faire attention, à ces tests à la con... Ça a dû me coûter quelques bons coups ces saloperies !

2 commentaires:

  1. oh mais d'après la description des choses ça m'étonnerait qu'elle ne revienne pas ... ;-)
    Carole

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  2. Gagné ! Vous êtes plus clairvoyante que moi on dirait parce que si j'avais personnellement adoré et très envie de recommencer, je n'étais tout de même pas certain qu'elle ne me considère pas comme un coup d'un soir...

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