lundi 2 mai 2016

Rose ou comment emballer une touriste chinoise en deux heures

Ma rencontre avec Rose est particulièrement atypique.

D'abord parce que Rose est asiatique, chinoise de Shanghai précisément, et que, bien que je sois très attiré par le charme asiatique, je n'ai aucun succès... Désolé pour l'aspect froid mais les statistiques de mes séances de drague de rue sont implacables : alors que plus de 30 % des blacks me donnent leur numéro lorsque je les aborde spontanément, le ratio avec les asiatiques est inférieur à 5 % ! Et souvent même elles partent en courant, comme si j'allais les manger :-)

Je me doute bien que l'éducation et la culture y sont pour beaucoup et qu'il faudrait probablement y aller mollo et de manière beaucoup plus indirect avec ces jolies chinoises et japonaises...

Et bien Rose est une exception. Je l'ai croisé sur un grand boulevard touristique, elle portait un sac d'un magasin de vêtements et je lui ai parlé directement, lui proposant au bout de 2 minutes de prendre son numéro et de l'emmener faire un truc sympa durant son séjour parisien. Bingo, le lendemain soir, nous nous promenions sur les berges de la Seine, les kinos passaient sans soucis, la discussion a pu être sexualisée sans trop de problème... En trois quart d'heure nous nous promenions main dans la main et au bout d'une heure, avec vue sur Notre-Dame qui s'éclairait, nous nous embrassions tendrement.

Baisers de moins en moins sages, Rose prenant la mesure du fait qu'il n'était pas du tout exceptionnel de s'embrasser dans la rue à Paris et ça lui plaisait sans aucun doute. Il faut dire qu'elle a probablement un profil moins conventionnel : quelques tatouages et un goût pour le hardrock semblent des indices d'ouverture assez convaincants.

Nous sommes revenus vers son hôtel qu'elle partageait malheureusement avec des amis. Et c'est elle qui avait les clefs... Et puis tout de même, il ne faut pas pousser le bouchon trop loin, je n'ai pas réussi à la convaincre de franchir le pas. Il faut dire que la belle m'avouera par la suite être mariée et n'avoir jamais embrasser d'autre homme que son mari ! Je suis devenu en quelques minutes le deuxième homme avec lequel elle était allé le plus loin. Je ne me suis pas privé de faire en sorte de marquer sa mémoire, passant mes mains dans son soutien-gorge pour caresser ses jolis seins plutôt plus volumineux que le stéréotype habituel et déclenchant des soupirs de plaisirs pendant que nous étions retournés devant la Tour Eiffel pour la voir s'illuminer de mille feux. Je l'ai tenue ainsi, serrer contre moi, mon sexe bien dur entre ses fesses fines et fermes, caressant ses seins et son sexe à travers sa culotte et jouant avec ma langue sur son cou, sa nuque et ses oreilles... Excellent souvenir mais frustration incroyable de ne pas être parvenu à aller plus loin.

Et depuis, cela fait bien six mois, nous sommes toujours en contact de temps en temps, elle m'envoie des chansons et des petits messages, elle m'écrit des poèmes, j'essaie de faire de même en étant le plus romantique et fleur bleue possible et elle adore ça...  C'est rigolo, ça entretient la flamme et je crois que si je passe un jour à Shanghai, je pourrais goûter de nouveau à ces baisers impudiques et peut-être bien un peu plus.

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