lundi 25 janvier 2016

Passion vs. raison ou Pourquoi je suis un salaud avec Christine

Alors que je vois de moins en moins souvent Catherine, dont le mari a quelques doutes sur les activités du soir et qui doit être beaucoup plus précautionneuse, je me suis remis à aborder des inconnues dans la rue.

La reprise est comme toujours particulièrement laborieusee tant cela nécessite un effort contre ma timidité naturelle, mais j'ai finalement eu quelques succès selon le ratio habituel : 40 % de numéros, 20 % de rendez-vous... Parmi eux, une grande et jeune soussou (de Guinée-Conakry) en pleine rupture mais qui m'a zappé après que j'ai joué le confident pendant (trop) longtemps ; une femme de ménage philippine que je n'arriverai jamais à revoir ; une superbe petite japonaise à qui j'ai servi de guide touristique, qui semblait intéressée mais qui a disparu de la circulation ; une étudiante colombienne de toute beauté qui vit en Province pour un an et que je ne manquerai pas de recontacter si je passe dans son coin, Rose de Shanghai dont je vous parlerai dans un prochain article et puis Christine.

Christine a 27 ans mais est toujours étudiante. Camerounaise de la région de Yaoundé, elle est arrivée en France à la rentrée pour y terminer ses études de marketing et vit chez son frère.
Elle a un visage que je trouve joli mais qui paraît fermé et froid, a l'attitude hautaine qu'on retrouve chez beaucoup de ses compatriotes et n'est donc pas très habituée à se faire draguer, surtout par un blanc, mais, quand je l'ai abordé, elle n'a opposé aucune résistance et, si elle semble très joueuse et sure d'elle dans nos interactions, longues, au téléphone qui ont précédées le premier rendez-vous, elle montre des signes d'intérêt clairs...

Son corps fin et élancé m'attire beaucoup, au point que je joue au célibataire pour l'attirer dans mon lit. C'est un peu naze j'en conviens car c'est vraiment risqué si elle le découvre et ça ne permettra pas de construire sur le long-terme, mais malheureusement, c'est le seul moyen d'aller plus loin dans ma relation avec Christine : le tabou de l'adultère étant trop présent pour elle... Je ne lui parle pas de mariage, ne fais pas de projection pour l'avenir et me comporte exactement comme le ferait un célibataire qui cherche à profiter de la vie... Elle se comporte comme une fille qui cherche à convertir un célibataire en homme marié (si possible avec elle). Elle n'y parviendra pas et le fait que le jeu était pipé d'avance et que son échec provienne de mon statut marital ne la rendra ni plus ni moins malheureuse que pour toute autre raison... Mais bon, c'est nul, je n'aime pas faire ça, mais je ne peux pas m'en empêcher. Je n'arrive pas à regretter les instants passés avec Sandy ou Amandine qui étaient des moments de plaisirs intenses bien qu'ils aient été entourés de mensonge sur ma situation maritale, et j'ai vraiment envie de connaître la même chose dans les bras de Christine.

Premier rendez-vous très sympa, petit raté sur le resto qui est fermé mais bonne humeur et marche volontaire jusqu'au suivant. On se chambre, on rigole, on mange bien, on s'effleure, on se rapproche sur le chemin du retour et je l'embrasse dans un rire partagé avant qu'on se sépare pour prendre chacun un quai. Je cours juste avant que son métro ne parte pour la retrouver et French-kisser de façon un peu plus appuyé... Cool.

Deuxième soirée, assez similaire, sur les hauteurs de Montmartre. Elle n'est pas très sensible à l'histoire ni au paysage, commence le rendez-vous un peu plus froide mais j'arrive bien à récupérer quelques bisous... Elle reste tout de même distante et méfiante. Mes histoires pour expliquer mes absences du week-end ou mon impossibilité à la recevoir chez moi sont évidemment des signaux assez inquiétants.

Et au troisième rendez-vous, que j'ai organisé comme une "soirée de départ" avant un voyage de deux semaines pour tenter de conclure avec cette contrainte de temps improvisée, elle finit par s'ouvrir. Elle m'explique ses doutes, me pose mille questions et, contre toute attente, finit par croire ce que je lui raconte et par me considérer comme son petit ami. Le dilemme moral n'est pas facile à résoudre mais la nouvelle chaleur avec laquelle elle m'embrasse et se laisse caresser, la fermeté enivrante de ses fesses et son immense bouche qui dévore la mienne me font basculer du côté obscur : franchement, cette fille, il me la faut. Je veux lui faire l'amour même si ça fait de moi un vrai beau salaud.

Officiellement, si on vous le demande, je suis actuellement en mission à l'autre bout du monde. Je rentre la semaine prochaine, juste de passage pour une semaine avant un départ potentiellement encore plus long. Nous communiquons tous les jours et avons tous les deux très hâte de nous revoir...

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