mercredi 14 octobre 2015

Deux rendez-vous avec Mame : séduction express

Pour la suite de ma relation avec Mame, rencontrée quelques jours plus tôt, je décide de prendre les choses en main et d'accélérer le processus. Le temps presse en effet car je ne pourrai pas trouver d'excuses bien longtemps sur mes absences le week-end. Il faut conclure rapidement.

Et la belle a l'air pressée également, ça tombe bien. Je l'emmène donc dans un petit resto sympa pas très loin de nos boulots respectifs et je discute, j'essaie d'en savoir plus, je suis prévenant, avenant. De son côté, c'est plus difficile, elle ne parle pas beaucoup, ne se détend pas et est vraiment très réservée.

J'en apprends tout de même un peu plus, elle bosse dans une agence d'hôtesse d'accueil, vit seule à l'autre bout de la banlieue dans un studio. Sa famille est ici, très imposante et très présente. Et sa foi en l'islam est aussi manifestement extrêmement importante pour elle : 4 à 5 prières par jour, on ne plaisante pas avec les enseignements du prophète...

Mais malgré tout, Mame est extrêmement docile. Après le repas, je l'emmène faire une petite ballade, on joue, je la prends par la taille, on se taquine. Elle ne répond pas vraiment mais se laisse faire et, après l'avoir isolée, on en vient comme souvent à une conversation qui la turlupinait : "pourquoi moi, pourquoi m'avoir abordée ?". Je lui explique que c'est au feeling, que j'ai été attiré et que je voulais la connaître et que je ne le regrette pas vu le bon moment qu'on passe tous les deux. Elle me réponds que je suis courageux. Je lui dis, en plongeant mon regard dans le sien et en attrapant ses mains que si j'étais vraiment courageux, je l'embrasserais maintenant. Elle ne se dégage pas, je lui caresse la joue, elle sourit... Baiser. Encore et encore, j'embrasse ses lèvres charnues. Je parviens non sans mal à trouver une langue, essaie de jouer. Elle se laisse faire avec une passivité remarquable. Ne participe pas. Ne me rejette pas. La neutralité absolue.
Après une petite dizaine de minutes de ce jeu là, et avoir exploré tout ce qui était explorable sur ce corps offert et inerte, la lassitude prenant un peu le pas, je la raccompagne au métro où elle semble me rendre un dernier baiser et je retourne au boulot...

Quelques SMS gentils après, elle me donne quelques signes d'intérêt (elle a bien une place pour moi dans son bain par exemple), mais comme depuis le début c'est moi qui mène la danse. Je recale vite un rendez-vous deux jours plus tard et réserve un hôtel par la même occasion. Je ne vois pas pourquoi elle résisterait cette fois-ci et j'espère bien pouvoir l'allumer un peu plus dans la chaleur d'une chambre partagée...

Le mercredi, 8 jours après l'avoir abordé et après avoir passé moins de deux heures avec elle, elle me suit aveuglément dans le métro et jusqu'au premier étage d'un petit hôtel... Je suis sûr de mon fait, dans un dernier soupçon de résistance, elle m'a demandé quelques heures plus tôt si j'étais sérieux avec elle et m'a dit qu'elle me faisait confiance... Elle refuse obstinément le massage que je lui promets et n'est pas intéressée par le bon pique-nique que j'ai apporté alors nous entamons plutôt des activités plus adultes.

Je dois lutter pour retirer chaque vêtement. Pas contre une quelconque forme de résistance mais plus contre une inertie incroyable. Je la déshabille petit à petit, en prenant mon temps. Je l'embrasse, je tente de l'exciter. Je finis quand même par trouver quelques points qu'elle semble apprécier : les baisers dans la nuque ou autour de l'oreille semblent faire mouche et elle s'ouvre un peu. Après une bonne heure de ce cinéma, je lui offre un premier orgasme avec ma langue et un ou deux doigts au tréfonds de son intimité. Elle a un goût très prononcé, un jus acide... J'enchaîne avec un préservatif et je la prends en missionnaire. Aucune réaction ou presque. Toujours une passivité désarmante. Je finis par jouir sans conviction. Elle est tendue, comme apeurée. Bref, mettons cela sur le coup de l'émotion et de la peur.

Une pause sandwich, des caresses, et on enchaîne sur un second cunni. Elle est plus ouverte, probablement un peu plus en confiance... J'en ai profité pour enfin complètement la déshabiller et pour admirer son corps. Très étrange lui aussi : des seins de taille moyenne et tombant (elle ne les aime pas), un petit bidon cellulité (qu'elle n'aime pas non plus) mais un cul mes amis. Une paire de fesses incroyablement ronde et ferme, avec une croupe et une cambrure idéales qui tranche singulièrement avec le relâchement de la peau alentour... Du coup, pour le deuxième coït qui se profile, je n'hésite pas à la retourner sur le ventre et je profite du spectacle. Je peux la prendre plus profondément, je kiffe bien et j'essaie d'en profiter au maximum mais le plaisir est vraiment mitigé par le fait qu'il ne semble pas vraiment partagé...

Vraiment, la réserve de ma partenaire me laisse sur ma faim : jamais elle ne m'a spontanément embrassé ni même n'a regardé mon sexe... Alors, ne parlons pas de caresses ou d'autres joyeuseries dont je raffole.

La suite sera malheureusement à l'image de cet après-midi de sexe décevant : même si nous nous quittons dans la joie, les SMS qui suivent sont très dérangeants. Mame me soutient qu'elle ne se sent pas bien et qu'elle est probablement enceinte (avec un préservatif c'est tout de même peu probable, et les nausées arrivent rarement 3 heures après...), puis qu'elle n'a pas d'argent, que c'est son anniversaire le lendemain et que je dois lui faire un beau cadeau... Je réponds à tout avec humour et gentillesse. Le week-end suivant, elle tente de m'appeler plus d'une trentaine de fois en quelques heures. Autant vous dire que reprendre son téléphone avec 30 appels en absence est déconcertant. Puis, quand je lui envoie un petit SMS le lundi matin, elle répond avec virulence 24 heures plus tard.

Nous règlerons l'affaire par un appel le lendemain (le jour même où j'écris l'article) et je lui signifierai le plus posément possible que notre relation n'aura pas de suite, ce qui de toute façon semblait être le but de ses derniers messages... J'en retiendrai le souvenir d'un des plus jolis culs que j'ai jamais tenu dans mes mains (avec Lola et Sandy l'ivoirienne sans doute), mais aussi la déconvenue que les blacks aussi peuvent être parfois décevantes au lit...

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