vendredi 5 décembre 2014

Suenia se laisse draguer (trop) facilement

J'ai croisé Suenia dans la galerie commerciale d'une station de RER. C'est une belle black d'une trentaine d'années, au visage très fin et au corps agréable. Elle flânait tranquillement en regardant les boutiques, manifestement détendue et souriante. Moi, j'étais en pleine séance de "bootcamp" intense, j'avais déjà abordé trois filles ce soir-là : une très jolie (HB9) maghrébine de 20 ans qui m'avait gentiment bitch-shieldé en prétendant être au téléphone avec son copain, un antillaise bien roulé mais au visage finalement guère gracieux qui ne semblait vraiment pas intéressée et pour laquelle je n'avais pas insisté, et une jolie black de 25 ans abordée sur le quai, très réceptive mais l'irruption d'un ancien collègue avait mis fin à la conversation, sans d'ailleurs qu'il ne s'aperçoive que j'étais en pleine drague... Heureusement car le bougre connaît Caroline !

J'ai rattrapé Suenia juste avant qu'elle ne passe le portillon du RER. Après le premier moment de surprise passée, pensant sans doute que j'allais lui demander de l'aide pour frauder la RATP, elle a parut très intéressée par ma proposition, au point de ne pas tenter le moindre le refus et d'accepter de prendre un verre tout de suite, sans attendre que je ne la rappelle ! Suenia était la 152ème fille que j'abordais de la sorte, et c'était la première fois que cela m'arrivait...

Nous voici donc partis pour un petit bar dans la galerie commerciale. Petit date tout ce qu'il y a de plus classique, elle me raconte sa vie : gabonaise de Libreville, divorcée sans enfant, petit congé sabbatique dans la famille qui se termine avant son départ prochain pour le sud de la France où elle réside. Un peu en galère financière. Elle est très ouverte, bavarde, souriante, et particulièrement réceptive à mes kinos de plus en plus audacieux. Elle constate que je suis marié et cela ne semble absolument pas l'embarrasser... C'est tellement ouvert qu'au moment de partir, je lui caresse les jambes, lui serre la taille et cherche à l'embrasser. Je ne parviens qu'à effleurer ses lèvres et elle me repousse gentiment, en souriant. Même manège quelques minutes plus tard devant le métro, elle a l'air promise pour le prochain rendez-vous, en tout cas elle m'a allumé d'une manière très efficace.

Deux jours plus tard, je la recontacte et elle m'annonce qu'elle a anticipé son départ pour le sud. Hum. Mais qu'"elle peut revenir si je lui donne envie". Elle aime comme je lui parle, comme je lui raconte ce qu'on va faire ensemble (oui, j'ai pas hésiter à sexualiser très rapidement devant de tels signes d'intérêt), elle veut changer de vie me dit-elle... Ni une ni deux, qu'est-ce que je fais d'après vous ? Je lui écris un poème, et ouais, et pas n'importe lequel, un joli sonnet, inspiré de Ronsard et tout et tout...

Bon, il semblerait que je n'avais pas bien compris le message. Suenia sera plus claire par la suite : elle me propose d'être son sugar daddy ! Elle devient ma maîtresse, est à ma disposition à tout instant, s'occupe bien de moi mais en échange je lui paie son loyer, et quelques menues dépenses à côté j'imagine... Je m'y attendais pas à celle-ci ! Je n'ai pas coupé le contact tout de suite, il faut dire que même au téléphone elle est toujours aussi avenante, joueuse et allumeuse. Mais les choses s'éteindront gentiment d'elles-mêmes. Elle avait su susciter la tentation mais bon, nos objectifs étaient trop divergeants... Adieu Suenia !

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