J'ai rencontré Laura en octobre 2012. Cette centrafricaine un peu ronde mais très jolie dans son déguisement de business woman m'avait immédiatement marqué grâce à ses yeux très clairs. Une fois n'est pas coutume, je l'avais abordé de manière indirecte. Il faut dire qu'elle avait l'air complètement perdue et que lui proposer de lui indiquer son chemin était sans doute beaucoup plus efficace que mes approches habituelles dans ce contexte. Dès que je lui demande son numéro après deux petites minutes de conversation, elle rit et me le donne volontiers.
S'en suit un petit échange classique par SMS avec prise de rencard mais le jour J, pas de nouvelles... Je passe à autre chose et l'histoire aurait pu s'arrêter là, mais, à peu près un an plus tard, alors que j'installe What's app sur mon téléphone, je fais le tour de toutes les numéros tombés dans l'abandon et le contact se renoue avec Laura...
Entre temps, j'ai entre autres fait la connaissance de Marie-Danielle (en juillet 2013). La première rencontre fut idéale avec cette grande camerounaise de quelques années mon aînée. Je l'avais rattrapée juste avant qu'elle ne prenne le métro après l'avoir croisée dans un couloir. En réponse à ma petite phrase d'approche, elle me déclare qu'elle est mariée. Je lui réponds que moi aussi et, en lui posant la main sur le bras, que je ne risque donc pas de la demander en mariage... "Pas encore..." me répond-elle en posant également sa main sur la mienne... Je lui propose de prendre son numéro pour la draguer de manière beaucoup moins directe et elle ne se fait pas d'avantage prier pour me le donner, en prenant un soin tout particulier à ce que je me trompe pas en le notant... Voilà qui sent à priori l'intérêt partagé !
Que s'est-il passé ensuite avec ces deux femmes, toutes les deux en couple et mères de famille, mais qui semblait assez ouvertes de prime abord ?
Et bien j'ai été trop mollasson, j'ai perdu mon temps et me suis retrouvé comme un guignol dans la situation que tout dragueur cherche à éviter à tout prix : relégué dans la friend-zone...
En effet, alors que nous avons enchaîné les rendez-vous, deux ou trois pour chacune de ces belles, je les ai laissé mener la danse, les discussions et nous avons papoté, elles m'ont raconté leur vie, j'ai écouté et j'ai souris et, petit à petit, elles m'ont considéré comme une bonne copine, mais surement plus comme un amant potentiel... La solution, en plus, je la connais... Il faut sexualiser ! Parler de plaisirs, de frissons et de sexe. Ouvertement, avec le sourire, sans être lourd, mais en ne laissant pas planer de doute sur ses intentions...
Quand j'ai tenté de reprendre les choses en mains avec Laura, j'ai commencé par des textos chauds. Elle avait du répondant. Bien... Puis au resto, des kinos, un jeu dehors et un baiser arraché du bout des lèvres. Mais la belle hésite, ne veut pas souffrir, recule... Je n'ai manifestement pas encore assez de valeurs à ses yeux, elle ne s'est pas monté la tête en se disant que ma langue sur son clito l'emmènerait au septième ciel. Bref, le terrain n'est pas assez préparé.
Pour Marie-Danielle, la sexualisation est venue de manière un peu plus maladroite. En effet, elle m'a un jour surpris en plein pique-nique crapuleux dans un parc avec Amandine ! Voila qui n'est certes pas très malin mais, dès notre rendez-vous suivant, nous en avons ouvertement discuté et elle ne semblait ni surprise ni choquée, même si elle ne l'avait jamais fait, elle me déclarait qu'elle n'était pas fermée à cette idée. Je passais la suite du rendez-vous à tenter de faire germer dans son esprit l'idée qu'elle avait sous la main un candidat idéal pour sauter la barrière, mais il semblait difficile de me départir de mon rôle de confident...
Et la fin de mes relations avec Laura et Marie-Danielle furent très similaires : lapins, longs silences, réponses aux messages laconiques et de plus en plus espacées. Bref, une perte d'intérêt totale : n'étant plus ni ami/confident, ni vraiment amant potentiel dans leur esprit, je ne servais plus à rien... Next !
Deux belles occasions de gâcher, mais il faut payer pour apprendre...
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