mardi 11 novembre 2014

Elvine se laisse (gentiment) caresser...

J'ai rencontré Elvine en septembre 2012, et j'écris ce petit article presque trois ans jour pour jour après l'avoir abordé un jour où elle transitait dans un couloir de métro. Je tentais alors de combattre ma timidité naturelle en accostant des filles pour leur demander leur numéro, et Elvine était la sixième tentative sur les dix de la journée. Huit la veille, cinq le lendemain (oui, j'ai pris des notes) ! Je me souviens que ces jours-là, qui furent les plus intensifs de mon "programme", je ne ressentais vraiment plus la timidité ni la peur du rejet, beaucoup moins que maintenant que j'ai cessé l'"entraînement"...

Quelques dizaines de minutes auparavant, j'avais récupéré le numéro de Vishnu qui allait devenir ma maîtresse pendant plus d'une année, ce qui explique l'arrêt de la drague dans la rue. Mais ça, évidemment, je ne le savais pas encore.

Ce dont je me souviens bien avec Elvine, mis à part son prénom étrange choisi par un père inventif pour rendre hommage au King, c'est notre premier (et seul) rendez-vous.

Elvine est une congolaise de 33 ans à l'époque, fine et musclée, souriante et très réservée. Oui, très réservée. Peut-être à cause de son job d'informaticienne, ou à cause du fait qu'elle vit avec le père de son unique fils qui avait été le seul amant de sa vie. Elle refuse que je paie le chocolat chaud qu'elle boit en ma compagnie, et, alors que nous nous baladons sur le même parcours que celui à j'avais emmené Marielle, elle garde une réserve et une distance verbale assez décontenançante.

Mais le plus déconcertant est le fait qu'elle se laisse toucher docilement. Le bras, les mains, le visage puis les jambes et le bas du dos. Pendant que nous discutons, j'y vais de plus en plus franchement, caresse ses cuisses ouvertement, lui passe les mains dans le cou, dans les cheveux. Aucun soucis. Impossible de l'embrasser ou d'obtenir le moindre petit engagement dans la durée pour un second rendez-vous, mais pendant une bonne heure et demi, dans les frimats de l'automne qui débute, je me serais régalé à caresser ses jolies cuisses et sa chute de reins, sans parvenir à grapiller le moindre bisous. Comme quoi les limites varient pas mal d'une personne à l'autre.

Il y aura ensuite quelques messages et SMS, et puis mon aventure avec Vishnu effacera tout le reste, ne me laissant que le souvenir de quelques caresses audacieuses volées à une inconnue docile...

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