mardi 11 novembre 2014

Comment j'ai rencontré et séduit Vishnu

Vishnu est la 68ème fille que j'ai abordé dans la rue. Il faut croire que je n'étais pas très doué car contrairement à ce que j'avais pu lire comme retour d'expériences sur Internet, je n'avais pas beaucoup de succès : 11 numéros de téléphone récupérés par ce biais et juste une fille rencontrée : Marielle...Cependant, même si les résultats n'étaient pas encore là, le training portait ses fruits et je me sentais moins timide, je réalisais plus rapidement les objectifs que je m'assignais, qui étaient de plus en plus ambitieux (aborder une fille qui marche, faire demi-tour pour en rattraper une que l'on croise, une fille avec des écouteurs, une femme intimidante...), et surtout je n'avais plus peur du rejet. Ces demoiselles étaient même en général flattées, au pire indifférentes, et les très rares qui pouvaient être insultantes me faisaient finalement rire, car je savais que je n'étais pas vraiment en cause, je tombais sans doute au mauvais moment...

Vishnu marchait d'un pas las en direction du métro. La nuit venait de tomber en ce soir de septembre dans un quartier d'affaires francilien. Perchée sur des talons hauts, elle me sembla grande et chic sous son manteau long. Malgré son visage presque condescendant de prime abord et son bitch shield sec, je sentis qu'elle était surprise, amusée et flattée par mon approche très directe et, en insistant un peu, je finis par récupérer sommes toutes assez facilement son numéro. Je devinai ses origines hindoues avant qu'elle ne me donnât son prénom qui levait définitivement tous les doutes sur le sujet. Vishnu ne venait toutefois pas directement du sous-continent mais est mauricienne. Il faut avouer que je ne fus pas complètement emballé par son physique sur le coup et je notai HB6 face à ce nouveau numéro de téléphone que je rappelai trois jours plus tard.

Je me souviens parfaitement de ce premier coup de fil entre nous. Ce n'est pas un exercice où j'excelle, en tout cas, j'ai toujours la peur au ventre quand je rappelle pour la première fois une inconnue. Je n'aime vraiment pas communiquer sans body language, car j'utilise pas mal les expressions du visage et les gestes pour faire passer plein de messages. Et puis j'apprécie de pouvoir observer mes interlocuteurs pour en apprendre beaucoup plus qu'avec leurs simples paroles... Toujours est-il que ce premier appel se passa extrêmement bien. Vishnu commença par s'excuser de ne pouvoir me parler mais me rappela quand elle avait pu se libérer, une vingtaine de minutes plus tard. Elle était sorti au froid pour pouvoir converser librement avec moi. Je devinai facilement où elle travaillait et elle me donnait sans problème des informations tout en relançant la conversation et en marquant un réel intérêt pour ce que je lui racontais. Nous discutâmes ainsi une bonne dizaine de minutes et terminâmes en nous donnant rendez-vous un soir de la semaine dans un bar cosy que nous connaissions tous les deux.

Premier rendez-vous très fluide. Nous apprenons à nous connaître dans un coin tranquille du bar. Vishnu s'est faite toute belle pour moi et elle connait les hommes : décolleté plongeant sur sa très belle poitrine, qu'elle regarde de temps en temps pour vérifier qu'elle est bien visible, robe courte reliée à des bottes par une paire de bas, cette jeune fille sait comment se mettre en valeur et faire oublier ses quelques kilos superflus... Du haut de ses 31 ans, elle connaît d'ailleurs tout du jeu de la séduction et je dirais même que c'est presque son métier en tant que spécialiste de la communication d'entreprise...
Nous poursuivons dans un bon restaurant italien à côté où j'en profite pour sexuer la conversation. Au détour d'une phrase, Vishnu me fait comprendre que mon statut d'homme marié ne contrarie pas plus que cela la célibataire qu'elle est et qu'elle a déjà tenu avec plaisir le rôle de maîtresse, pour un infidèle bien plus âgé que moi cependant... Le repas se termine par un petit massage de ses épaules qui se transforme en douces caresses dans le cou auxquelles Vishnu n'oppose que des signes d'encouragement de plus en plus marqués.

C'est en attendant un taxi avec elle que je l'embrasse. Elle n'est pas vraiment surprise, au contraire, et me dévore littéralement la bouche. Il me faut lutter pour repousser sa langue et parvenir à entrer la mienne dans sa cavité buccale tant ses assauts sont voraces ! Du coup, je décide de l'accompagner dans le taxi, où nous nous galochons de plus belle et où mes mains baladeuses caressent allègrement les cuisses de la mauricienne que je sens bien excitée. Elle aime ce que nous faisons mais m'affirme que nous ne finirons pas la nuit ensemble. Joueur, je considère cela comme un défi, surtout que depuis ma première relation avec Aïcha, j'ai arrêté de croire ce que me disent mes conquêtes pour m'intéresser surtout à ce que me dit leur corps...

Et celui de Vishnu ne semble pas très réticent à cette idée : Vishnu me laisse la suivre dans son immeuble, puis l'ascenseur, dans lequel nous nous sommes très joyeusement chauffés. Mais, à ma plus grande surprise et malgré un siège en règle de plusieurs minutes devant la porte, impossible de franchir ce dernier rempart. Pourtant Vishnu en avait très envie. Heureusement, en dépit de cette déconvenue, je suis resté très joueur et rieur. J'ai bien fait car nous en reparlerons plusieurs mois après et elle me dira avoir eu presque peur ce jour-là devant ce mec un peu lourd et trop insistant. Je crois que le moindre signe d'impatience ou de vexation à ce moment-là m'aurait été fatal.

Ce soir-là, je suis donc reparti comme j'étais venu, la queue entre les jambes, mais avec la conviction que ce n'était que partie remise...

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